Aventure
Série en cours
Oscillant entre chronique intimiste et récit initiatique, cette première partie nous narre une histoire d’amitié entre quatre enfants, ainsi que la tentative d’intégration d’une famille venue de Londres dans un petit village de pêcheurs italiens. C’est le prélude à un drame qui bouleversera la vie des protagonistes, et dont nous verrons les répercussions dans le second tome. Barellito, 1906. L’arrivée de William, un petit garçon de 10 ans, et de sa famille dans ce petit port de pêche ne laisse pas indifférents les habitants du village, qui ne voient pas d’un très bon œil l’installation de ces étrangers dans le domaine di Castagnedi.
Une hostilité latente qui ne fera qu’empirer lorsque Alex, le père de William, fera connaître son projet — installer une pêcherie ultramoderne — interprété comme une menace par les locaux. William, quant à lui, fait la connaissance de Lisa, la fille de Francesco, un pêcheur qui s’est lié d’amitié avec la famille anglaise. Elle est bizarre, Lisa, elle voit des choses. Elle attendait l’arrivée de William. Elle le sentait. Elle lui présente Paolo et Nino, ses deux copains. Elle lui révèle quelque chose d’étonnant : tous les quatre sont nés le même jour.
Dans les falaises crayeuses, autour de feux de camps, des cérémonies initiatiques enfantines ouvrent des portes inattendues sur le passé… Le drame explosera lorsque le feu sera mis au chalutier à vapeur d’Alex, et que l’on retrouvera le corps du père de Lisa, assassiné “ pour l’honneur ” par l’un des pêcheurs…
Il y a des récits qui d’emblée vous prennent au cœur. “Où le regard ne porte pas” est de ceux-là. Difficile, voir impossible de rester insensible à cette histoire. Les personnages, attachants et profondément humains, sont extraordinairement campés par le dessin sublime, confinant à l’épure, d’Olivier Pont. La magie de l’enfance, les merveilleux paysages méditerranéens, la défiance vis à vis des “étrangers”, les passions qui animent tout ce petit monde nous embarquent pour un voyage de 96 pages, au rythme aussi envoûtant que le balancement d’un voilier sur les eaux bleues de la Méditerranée.
(c) Dargaud
Scénario : | Abolin, Georges |
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Dessin : | Pont, Olivier |
Couleurs : | Chagnaud, Jean-Jacques |
Éditeur : | Dargaud |
Collection : | Long Courrier |
DL : | 01/2004 |
Cote : | |
Format : | Grand |
Reliure : | Cartonné |
ISBN : | 2-205-05092-3 |
Nb. Pages : | 94 |
Scénario : | Abolin, Georges |
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Dessin : | Pont, Olivier |
Couleurs : | Chagnaud, Jean-Jacques |
Éditeur : | Dargaud |
Collection : | Long Courrier |
DL : | 08/2004 |
Cote : | |
Format : | Grand |
Reliure : | Cartonné |
ISBN : | 2-205-05098-2 |
Nb. Pages : | 96 |